Des supermarchés bientôt virtuels dans le métro !
Directement du fournisseur au consommateur
Dans le commerce traditionnel de proximité, le nombre d’intermédiaires est réduit au maximum : un boutiquier vend directement à un client ce que lui a livré ses fournisseurs, généralement des grossistes.
- Du producteur au consommateur
- Le commerce de proximité réduit au maximum les intermédiaires
La chaîne de distribution s’écrit alors :
Fournisseur (grossiste) - commerce de proximité - client
L’avènement des grandes surfaces a brisé cette chaîne : le volume de leurs ventes leur permettait d’inciter les producteurs à baisser leurs prix de vente. Une fois les marges bénéficiaires [1] déplacées du producteur au distributeur, les grandes surfaces ont pris le relai des grossistes.
La liberté à bas prix au supermarché
- Du rayon à chez soi
- Les grandes surface mettent à contribution l’acheteur pour acheminer ses achats des rayons à chez lui
Les grandes surfaces, véritables "Temples de la consommation ", réalisent une économie de manutention et mettent le consommateur à contribution. A l’aide d’un caddie, il est chargé d’acheminer ses achats du rayon jusqu’à son domicile. Entièrement libre dans une surface offrant de nombreux produits, le consommateur sollicité de toutes part -jusques et y compris par la musique qui accompagnent ses achats - perd l’expertise du boutiquier spécialisé. Sa convoitise, dans le supermarché, est scrupuleusement étudiée pour prévenir ses demandes. La grande surface se charge alors d’optimiser la manutention de l’offre grâce à une main d’oeuvre très polyvalente. La chaîne de distribution s’écrit :
Producteurs - fournisseurs - entrepôts- grandes surfaces - clients
Achats en ligne ... de métro !
La vente en ligne, déjà pratiquee chez soi devant son écran, permet d’économiser non plus sur la manutention des produits mais sur les locaux de vente eux-mêmes. Désormais, l’économie concerne le temps du consommateur lui-même : le couloir de métro se substitue à bon marché au magasin tandis que le smartphone détecteur de codes-barres remplace avantageusement le caddie. Dès maintenant les passagers du métro de Séoul, peuvent passer leur commande dans les couloirs où sont aménagés des "supermarchés virtuels". Leur temps de transport trouve à s’employer lors de leurs achats. Livrés à domicile, les acheteurs économisent sur le temps consacré aux achats.
- Economies des lieux de vente réels
- La réalité virtuelle permet au consommateur d’acheter pendant les temps de transport
Grâce à la réalité virtuelle, les grandes surfaces ne mettent plus à contribution la clientèle pour la manutention, mais utilisent leur attention captive - les passagers du métro sont obligés d’en emprunter les couloirs - à des fins commerciales. La chaîne de distribution s’écrit alors :
Producteurs - fournisseurs - entrepôts- métro - client
avec les analogies :
Grande surface = métro
Caddie = smartphone
où les coûts des magasins virtuels dans le métro, par simple substitution du métro au lieu de vente des supermarchés sont sans commune mesure avec ceux des grandes surfaces réelles.
- Supermarché virtuel
- L’achat se déplace de la grande surface réelle au métro
Livraison à domicile comme autrefois
En revanche -et ce sera sans doute un argument de vente très convaincant -les distributeurs offrent à chaque clients la livraison à domicile, service bientôt oublié des commerces traditionnels.
[1] Une autre forme de distribution tentent de réduire ces marges bénéficiaires http://www.jf-doucet.com/spip.php?breve149
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