Supprimer le problème, c’est le ... boire !

Depuis longtemps, le sur-emballage des produits agro-alimentaires a été montré du doigt sans que, pour autant, les 3,9 T de papiers et cartons et les 1,2 tonnes de plastique [1] aient pu être sensiblement réduits .
Supprimer l’emballage, c’est résoudre le problème !
David Edwards, professeur ai Wyss Institute à Harvard (USA) pense que les emballages seront superflus si l’on parvient à maintenir le contenant par une force électrostatique. Il y aurait formation d’une enveloppe comestible et biodégradable. On fabriquerait ainsi un contenant à partir de la pelure de l’orange, ou de la tomate qu’on pourrait ainsi tartiner sur son pain ! Le vin, de la même manière, serait "emballé" non plus dans un carton ou une bouteille mais en enveloppant le liquide d’une peau comme le grain de raisin ! Le professeur a même conçu une machine pour fabriquer ces emballages naturels.
- Verre comestible
- On ne boit plus dans un verre, on le mange !
On reconnait la stratégie créative d’identifier un problème (ici, l’emballage) pour le supprimer purement et simplement afin d’imaginer un monde sans emballage ni ... problèmes !.
- Les bouteilles plastiques comestibles
- Au lieu de trier les déchets, mangeons-les avant que la Nature les engloutisse !
Une autre manière de voir l’invention : éliminer les déchets, c’est faire ingurgiter à la Nature nos résidus de consommation : autant les consommer avant elle !
[1] Chiffres publiés dans " JP Géné , Emballage à boir et à manger . Le Magasine du Monde 26 Mai 2012. p 102
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